Il n’existe aucune autre marque automobile aussi étroitement associée à son fondateur que la marque portant le nom d'Ettore Bugatti. Mais la légende de la marque ne se réduit pas seulement à un design automobile exceptionnel et à de glorieuses victoires en sport automobile. BUGATTI est indissociable de l'art, de la culture et du style de vie.

Ettore Bugatti est le légendaire fondateur de la société BUGATTI et le concepteur des voitures de course les plus performantes et des véhicules les plus luxueux de son époque. Il a été l'un des principaux pionniers de l'ingénierie automobile et de la tradition du sport automobile, et reste célèbre à ce jour pour ses conceptions visionnaires.   

Avec à son compteur des hyper sportives à la pointe de la technologie, plusieurs voitures de course parmi les plus performantes au monde et environ 1 000 brevets à son nom, Ettore Bugatti est à l’origine de la quête incessante de la perfection par l'innovation de la marque éponyme, défiant la norme à chaque tournant. Une philosophie qui perdure encore aujourd'hui chez BUGATTI. 

Jean Bugatti a succédé à son père Ettore à la tête de BUGATTI et est à l’origine de nombreux modèles classiques de la marque légendaire, comme la novatrice TYPE 57S ATLANTIC. À la tête de l'écurie de course BUGATTI à partir de 1935, Jean effectuait lui-même des essais. Alors qu'Ettore Bugatti gère la future production d'autorails face à la baisse continue des commandes, Jean Bugatti prend la tête de l'écurie de course et du département design. Il a conçu de nombreux nouveaux modèles au cours des années suivantes, notamment la TYPE 57 et la TYPE 59.   

Le travail précurseur réalisé par l'esprit génial de Jean dans les années 1920 et 1930 continue d’influencer la société Bugatti encore aujourd'hui. Ses idées avant-gardistes – sont utilisées comme source d'inspiration et points de référence par l'équipe de design BUGATTI pour façonner les dernières créations et visions d'avenir de la marque. 

Dans ses premières créations BUGATTI, Jean employait judicieusement l’emblématique et distinctive ligne C, prolongeant les contours esthétiques du profil latéral de la voiture. Cette ligne ne se contente pas de renforcer l'attrait visuel de la voiture, elle lui apporte également un effet de fluidité, créant l'illusion du mouvement, même lorsque le véhicule est à l'arrêt. Cet élément visuel sophistiqué est aujourd'hui un élément essentiel du design des voitures modernes de Bugatti. Cet élément de design narratif se concentre sur la création des proportions esthétiques optimales d'une voiture, avec l'accentuation audacieuse de la ligne centrale traversant l'extérieur et descendant jusqu'à la ceinture de caisse. L'utilisation de couleurs duotones et de formes très originales par Jean est une référence constante dans le monde moderne du design BUGATTI. 

Lorsque la production de BUGATTI a cessé en 1952, Romano Artioli s'est juré : « Si personne ne réagit à la situation de BUGATTI, je travaillerai aussi longtemps qu'il le faudra pour que la marque renaisse un jour ». Promesse tenue, en 1987, Romano Artioli fonde BUGATTI Automobili S.p.A. et en devient le Président.   

Née de l'esprit brillant de Nicola Materazzi, Marcello Gandini, Giampaolo Benedini et, bien sûr, de Romano Artioli, la EB110 est devenue la meilleure et la plus rapide des super voitures de sport au monde. La EB110 était dotée du premier châssis en carbone produit en série, d'une transmission intégrale, de quatre turbocompresseurs et d'un moteur V12 de 3,5 litres avec cinq soupapes par cylindre et une puissance de 560 chevaux. Sur la route, elle se distinguait de tous les autres véhicules. Le design était tellement avant-gardiste que lors de son dévoilement, certains commentateurs n'étaient pas sûrs du traitement et des proportions de l'EB110. Mais l'EB110 sera finalement reconnue par le monde du design et par l'ensemble de l'industrie automobile mondiale.

Sans Ferdinand Piëch, BUGATTI n'existerait pas sous sa forme actuelle. En 1998, alors PDG de Volkswagen AG, Piëch a acheté les droits de la marque BUGATTI et, peu de temps après, le Château et le site de Molsheim, en Alsace. 

Ferdinand Piëch s'est impliqué davantage dans l'entreprise et a passé des mois à discuter avec le propriétaire de l'époque, Romano Artioli. Son approche consistait à ramener BUGATTI à son niveau des années 20 et 30, à son apogée et à sa position de leader mondial de l'automobile. Ferdinand Piëch voulait faire revivre les valeurs historiques de la marque : le design, la créativité, la conscience de l'élite. Cela inclut les performances et le rapport poids/puissance.

Au bout de la quatrième étude de conception, Piëch et BUGATTI ont presque atteint leur but : transporter l'élégance classique d'une Atalante dans l'ère moderne et équiper le modèle de caractéristiques techniques optimales. Pour lui, cela signifiait au moins 1 000 chevaux, une vitesse de pointe d'au moins 400 km/h et la possibilité de conduire directement du circuit à l'opéra, sans avoir honte.

Le premier prototype de la nouvelle BUGATTI a été présenté à l'automne 1998 au salon de l'automobile de Paris. Un an plus tard, à l'IAA de Francfort, un coupé à moteur central suivait. Seulement six mois plus tard, la marque de luxe française a présenté l'étude 18/4 VEYRON, nommée d'après le pilote Pierre Veyron, qui a gagné en 1939 au Mans au volant d'une BUGATTI. La BUGATTI VEYRON sera à l’origine de la création d’une nouvelle ère du monde de l’automobile, celle de l’hyper sport.