Cette pièce unique est un exemple époustouflant de créativité et d'art et prouve une fois de plus la capacité de BUGATTI à construire les hypersportives les plus luxueuses et les plus exclusives au monde.
Le purisme et l'élégance se reflètent dans chaque surface et se prolongent dans chaque détail. Le pare-brise semble se fondre dans les vitres comme la visière d'un casque.
L'impression d'allongement est créée en guidant subtilement l'œil à travers les lignes claires de LA VOITURE NOIRE, qui se fondent harmonieusement en une seule pièce.
L'avant allongé, la ligne de signature distinctive et l'élégante ligne de taille accentuent sa silhouette et ses contours, tandis que l'aileron central fait écho à la légendaire couture dorsale de l'ATLANTIC.
Six sorties d'échappement témoignent d'une puissance incroyable. Subtilement intégrées à l'apparence générale, elles laissent entrevoir la force du cœur de la voiture, l'emblématique moteur 16 cylindres.
Le premier modèle a été construit en 1936 pour le banquier britannique Victor Rothschild, encore sans compresseur, en bleu gris. Aujourd'hui, la voiture est connue sous le nom de ROTHSCHILD ATLANTIC et porte le numéro 57374.
Captivé par la grâce et la sophistication de sa création, Jean Bugatti fait construire la seconde ATLANTIC pour son usage personnel, en la parant d'un noir profond. Le numéro de châssis est le 57453.
La troisième ATLANTIC, portant le numéro 57473, a été livrée en octobre 1936 au Français Jacques Holzschuh. Le deuxième propriétaire de la voiture, un collectionneur, a eu un accident mortel à un passage à niveau, détruisant presque entièrement la voiture. Des décennies plus tard, le véhicule a fait l'objet d'une restauration complexe, bien que le moteur d'origine n'ait pas pu être sauvé.
Portant le numéro 57591, la voiture a été livrée pour la première fois en mai 1938 à l'Anglais R. B. Pope. Le créateur de mode Ralph Lauren possède la dernière ATLANTIC fabriquée.